MaPrimeRénov, CEE, éco-PTZ… Parmi toutes les dénominations, difficile pour les particuliers de savoir quels sont ses droits et comment articuler les différentes aides. Le dispositif France Rénov propose d’accompagner les particuliers, avant un possible guichet unique de l’agence nationale de l’habitat dès janvier 2024.
Dans l’absolu, il est possible « de cumuler les aides de l’Etat avec MaPrimeRénov, de profiter des Certificats d’économie d’énergie (CEE) et de demander à bénéficier de l’éco prêt à taux zéro (éco-PTZ). En cumulant toutes ces aides, on peut commencer des travaux de rénovation jusqu’à 80 000 euros sans rien avancer ». Baudouin de La Varende, cofondateur de l’entreprise d’audit énergétique Ithaque, dresse l’usage idéal des aides possibles pour la rénovation énergétique d’un bien immobilier. Utopique ? Certainement pas. Selon lui, le cumul de ces aides peut être atteint « dans la plupart des cas pour les foyers les plus modestes ».
Le calcul paraît simple : un prêt à taux 0, jusqu’à 50 000 euros pour une rénovation énergétique. Ajoutons à cela MaPrimeRénov, jusqu’à 35 000 euros d’aide pour les ménages à faibles revenus. Il faut ensuite compter la possibilité d’obtenir l’aide des CEE, jusqu’à 20 000 euros. Le tout cumulé pour la rénovation globale d’un logement. Mais qu’en est-il dans la pratique ?